Atelier de formation des acteurs clés sur les mécanismes de justice transitionnelle et la politique de JT de l'Union Africaine à Bouaké - ongadcci

• 29 juillet 2022
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Dans le cadre de sa contribution au processus de la Justice Transitionnelle en Côte d’Ivoire, l’ONG Aide, Assistance et Développement Communautaire de Côte d’Ivoire l’ADC-CI met en œuvre un projet intitulé : « Projet de vulgarisation de la politique de Justice Transitionnelle de l’Union Africaine en Côte d’Ivoire (VPJTUA-CI » financé par la fondation National Endowment for Democracy (NED).

C’est dans cette optique que l’ADC-CI a organisé, les 04 et 05 mai 2022, un atelier de formation des acteurs clés sur les mécanismes de Justice Transitionnelle et la politique de JT de l’Union Africaine, à l’hôtel Éléphant de Bouaké, sis au quartier Air-France 3Vingt-cinq (25) acteurs de la société civile dont les chefs traditionnels, les leaders communautaires, les associations de femmes, les leaders d’association de jeunes, l’administration publique, ministères techniques, les personnes vivant avec un handicap, la représentante du conseil régional du Gbêkê ont pris par à l’atelier de Bouaké.

 Monsieur SOUMAHORO MAMADOU, directeur régional intérimaire du ministère de la Solidarité et la lutte contre la pauvreté a révélé que certaines OSC ivoiriennes ont bénéficié des appuis financiers des organisations et fondations internationales afin d’accompagner des victimes.  Les indemnisations demeurent la responsabilité de l’Etat de Côte d’Ivoire mettant en œuvre la justice transitionnelle.

Aujourd’hui, concernant les indemnisations, les actions de l’Etat passent par les projets Filet Sociaux du Ministère de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté. Il a relevé que pour le gouvernement, la question de la justice transitionnelle et des réparations en faveur des victimes est terminée bien que toutes les réparations n’aient pas été faites en faveur des victimes et des communautés des victimes.

En outre, monsieur Koffi Konan Pacôme, président de l’ONG Service For Peace (basée à Bouaké) a expliqué que plusieurs ex combattants (personnes détenant illégalement des armes selon le projet de l’ambassade du Japon) n’ont pas bénéficié d’appui dans le cadre du processus du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) quand bien qu’ils aient déposé leurs armes lors des opérations de collectes officielles. Leur nombre s’élève à 1785 et ils sont répartis dans les localités de Bouaké, Boundiali, Marabadiassa, Tie N’Diékro et Ravia.

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